Labellisés agriculture biologique

Un atelier collectif de transformation des châtaignes

En juin 2020, avec des producteurs du voisinage, nous avons créé l’association « les Amis de la Châtaigne et du Châtaignier En Sud Périgord Noir ». Nous avons souhaité nous regrouper pour croiser nos savoir-faire en matière de production et réfléchir à des solutions permettant de mieux conserver, valoriser et promouvoir nos produits. Les objectifs de notre association sont :

–     De promouvoir le châtaignier et la châtaigne ;

–     D’accompagnant les activités de production, de transformation et de commercialisation de la châtaigne ;

–     D’acquérir des équipements permettant de réaliser la transformation des châtaignes pour les membres de l’association.

Et en 2021 nous sommes passés à l’action avec la création d’un atelier de transformationcollectif qui nous permet de réaliser une première transformation de pelage et stérilisation des châtaignes. Nous transformons ainsi une partie de notre production par la fabrication de marrons au naturel et la préparation de fruits à confiture. La confection des confitures et crème de marrons est sous-traitée à un autre atelier.

Les étapes de la transformation : PHOTOS

1.      Calibrage des fruits 


2.      Brulage pour éclater les peaux et permettre le pelage


3.      Epluchage en parmentière


4.      Finition manuelle


5.      Mise sous-vide


6.      Stérilisation en autoclage



Le Périgord est certainement un des berceaux de la noix.
On retrouve en effet la Noix du Périgord, il y a 17 000 ans, dans les habitations de l'homme de Cro-Magnon et à l'époque azilienne dans un gisement de Peyrat à côté de Terrasson en Dordogne.
Sa valeur était telle que, déjà au Xe siècle, les paysans acquittaient leurs dettes en setiers de noix. En Périgord, au XIIIe siècle, les baux étaient versés en huile de noix à l'abbaye cistercienne du Dalon. L'huile de noix était considérée comme un bien aussi précieux que l'or.
C'est d'ailleurs l'huile de noix qui contribua tout d'abord à la fortune de la région.
Son utilisation fut multiple. Elle permettait d'éclairer les humbles masures ou les plus majestueuses cathédrales. Elle faisait le bonheur des peintres ou celui des belles qui se savonnaient le corps au savon mou.
En 1730, les trois-quarts des paysans n'utilisaient que celle-ci pour la cuisine.

Syndicat professionnel de la noix et du cerneau de noix du Périgord

Lien vers http://www.noixduperigord.com/accueil.html


Déjà largement présent au Moyen Age, le châtaignier se développe particulièrement durant les 18ème et 19ème siècles avec des châtaigneraies s’étendant sur plus de 40% de la surface de la Dordogne, du Lot, de la Corrèze et de la Haute-Vienne. 

Mais dès la fin du 19ème siècle, l’exode rural, les abattages massifs pour l’industrie des tanins, la concurrence avec les cultures céréalières et fourragères ajoutés à une maladie du sol provoquant le dépérissement des arbres, la chataigneraie connaitra un déclin important. 

En 1920, des mesures seront prises pour réglementer l’abattage pour la production de tannins et une recherche sera engagée pour luter contre le dépérissement du châtaignier. Des plants issus de nouvelles variétés seront alors attribués aux producteurs désireux de replanter. 

Le Périgord Limousin a bénéficié d'une relance de la production très importante au milieu du 20ème siècle, grâce notamment à des nouvelles variétés créées à cette époque. Depuis près de 30 ans, châtaigneraies traditionnelles et vergers plantés en ligne coexistent. Les fruits obtenus dans ces nouveaux vergers plantés de variétés sélectionnées sont de gros calibre et sont en majorité des marrons, plus rapides à peler. Les châtaigneraies traditionnelles, globalement en déclin, bénéficient depuis peu d'un regain d'intérêt et commencent à être réhabilitées pour partie.

Union interprofessionnelle de la châtaigne du Périgord Limousin

Lien vers http://www.marronduperigord.fr/